Piratages informatiques à la SEEG : que la lumière soit faite
Depuis quelques jours, le pays est secoué par un scandale sans précédent relatif à la découverte d’un vaste réseau de piratages informatiques au sein de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) lesquels ont plombé les recettes de ladite société. Selon des sources internes, plusieurs hauts responsables seraient directement impliqués dans ces activités illégales.
En effet, plusieurs d’entre eux auraient été chargés de piloter divers projets informatiques majeurs de la SEEG, par conséquent, ils auraient non seulement été au courant desdits piratages, mais auraient également contribué à leur mise en œuvre.
Pis, plusieurs mois auparavant, des audits révélant la possibilité de tels actes malveillants auraient déjà été réalisés.Par conséquent, il paraît évident que ces piratages informatiques n’étaient pas inconnus des dirigeants de la SEEG, car le contraire relèverait du miracle.
Mieux, en dépit de ces avertissements explicites, la direction n’a pris aucune mesure corrective visant à se protéger contre un éventuel réseau mafieux. Aujourd’hui, des interrogations légitimes sur l’inaction de la direction de la SEEG surgissent de toute part. Elle est pointée du doigt pour complicité.
Au regard de ce qui précède, la logique voudrait qu’avant de designer des boucs émissaires, c’est-à-dire condamner les «petits poissons » de la boîte, les autorités compétentes devraient au préalable examiner de plus près les agissements de certains hauts responsables de la société indexée, car une organisation d’une telle ampleur n’aurait perduré sans la bénédiction des puissants de la société.