Le Dr Iloko Boussengui commente l’actualité gabonaise

Lors de sa conférence de presse du dimanche 15 juin dernier, le candidat malheureux à l’élection présidentielle d’avril 2025, le Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, a passé en revue l’actualité chaude de son pays, à savoir la liberté provisoire de la famille de l’épouse et le fils d’Ali Bongo Ondimba, le conflit frontalier entre la Guinée-Équatoriale et le Gabon ou encore le déguerpissement des populations de Plaine Orety et de Derrière l’Assemblée Nationale.

Sans langue de bois, l’homme politique n’a pas trouvé d’inconvénients à la libération provisoire de l’ex-famille présidentielle, c’est-à-dire celle concernant Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddine Bongo. Cette liberté provisoire avait été déclarée le 16 mai 2025 par le procureur général de Libreville, Eddy Minang. Il avait en effet déclaré que l’état de santé des concernés était incompatible avec une quelconque détention.
Malgré le fait que leur libération provisoire avait créé un tollé médiatique, lui-même en tant que personnel de santé, soutient la démarche des avocats de la famille présidentielle déchue le 30 août 2023.
Concernant le conflit frontalier entre la Guinée-Équatoriale et le Gabon, suite à la décision de justice rendue par la Cour Internationale de Justice (CIJ) le 19 mai 2025 en faveur du premier pays cité, le Dr Iloko conseille de privilégier le dialogue afin de maintenir les bonne relations diplomatiques entre les deux nations.
Sur le sujet brûlant de l’heure relatif aux déguerpissements des populations de Plaine Orety et de Derrière l’Assemblée Nationale, Le Dr Iloko Boussengui a fustigé l’action du gouvernement. Car, selon lui, les «compatriotes» impactés n’auraient pas été avertis à l’avance.
Par Beliserd Mucketu