Khalil Rayan face à la nouvelle ère de la 5e République : la fin des privilèges ?

Avec l’avènement de la 5e République et l’élection massive du président Brice Clitaire Oligui Nguema (94,85% des voix), une question se pose : Khalil Rayan, l’homme d’affaires au parcours controversé et qui apparaît toujours si énigmatique, pourra-t-il continuer à décrocher des marchés publics comme par le passé ?

Rappel des faits : selon des sources dignes de foi, lors du coup d’État d’août 2023, Khalil Rayan et son fils auraient été brièvement interpellés par la DGR, avant une libération discrète. Un épisode qui avait soulevé des questions sur ses relations avec l’ancien régime. En effet, la rumeur le disait très proche des fils de l’imam Ismaël Oceni. Vérité ou mensonge, tout reste à prouver. Mais une chose est certaine, Khalil Rayan a laissé de son empreinte dans de nombreux chantiers du CTRI sous la transition.

Aujourd’hui, la donne a changé. Le nouveau pouvoir affiche sa volonté de :

• Moraliser les marchés publics
• Instaurer plus de transparence
• Rompre avec les pratiques opaques

Les observateurs s’interrogent :

• Khalil Rayan saura-t-il s’adapter à ces nouvelles règles ?
• Ses entreprises pourront-elles remporter des appels d’offres dans ce contexte renouvelé ?
• Le président Oligui Nguema tiendra-t-il sa promesse d’égalité des chances pour tous les entrepreneurs ?

Ce qui a changé :

• Mise en place d’une plateforme digitale pour les marchés publics
• Renforcement des contrôles anti-corruption
• Exigence accrue de traçabilité

Seul l’avenir dira si Khalil Rayan, comme d’autres héritiers de l’ancien système, parviendra à se repositionner dans ce Gabon nouveau où, selon les mots du président, « seul le mérite doit primer« .

Une certitude : la vigilance citoyenne et médiatique sur l’attribution des marchés publics sera sans concession. La 5e République semble déterminée à tourner la page des arrangements opaques.