Gabon : Murielle MINKOUE epse MINTSA et François NDONG OBIANG portent le Oui à Nkembo
La coordination provinciale de l’estuaire conduite par François NDONG OBIANG et accompagnée par Murielle MINKOUE epse MINTSA, membre de la coordination nationale pour la campagne pour le Oui, ont posé leurs valises l’après-midi du mercredi 13 novembre dernier, à Nkembo, un quartier du 2e arrondissement de la commune de Libreville pour exhorter les populations de cette partie de la capitale gabonaise et ses environs à voter le Oui pour le projet de constitution lors du référendum constitutionnel du 16 novembre prochain, et surtout en vue de ne pas prolonger la période exceptionnelle de transition.
L’événement du mercredi dernier au quartier Nkembo a été marqué par une ferveur exceptionnelle autour du projet de constitution qui sera soumis à référendum le 16 novembre prochain. Les populations dudit quartier ont en effet accueilli les membres de la coordination provinciale de l’estuaire et ceux de la coordination nationale pour la campagne pour le Oui, cette dernière représentée par le pr Alexandre BARRO CHAMBRIER et Murielle MINKOUE epse MINTSA, dans une liesse populaire inédite, qui indiquait dès l’entame de cette rencontre politique, son penchant pour le Oui.
Sur la place «mythique», voire «mystique» du rond point de Nkembo, le directeur de campagne dans le 2e arrondissement, Samuel MINKO MI NDONG NZE, a tenu à rappeler à son auditoire, que le projet de constitution qui sera soumis au vote le 16 novembre prochain, est l’œuvre de chaque Gabonais, notamment par le biais de ses 38000 contributions au dialogue national inclusif, ainsi que celles des sénateurs, des parlementaires, des juristes, etc.
«Tout le monde a dit ce qu’il voulait qu’on mette dans cette constitution. Donc lorsque vous allez voter Oui samedi, c’est pour approuver votre propre travail.», a-t-il dit.
Cet événement est définitivement rentré dans l’histoire lors de la prise de parole empreinte de souhait des plus jeunes à l’égard de leurs aînés qui voteront le jour du scrutin référendaire.
«À l’endroit de nos aînés, au moment où vous vous apprêtez pour ce vote, pensez d’abord à nous. Votre choix doit être guidé par l’amour pour vos enfants et par l’espoir de leur laisser en héritage un pays merveilleux dans lequel ils se sentiraient épanouis. Parfois pour prendre une bonne décision, il suffit de nous regarder nous les enfants. Quand nous lisons le projet de constitution, en français facile, nous comprenons que ce projet est pour notre avenir. C’est l’espérance d’une vie meilleure pour chacun de nous.», a déclaré la représentante des plus jeunes, EYANG MBANGOU Milicia.
Le moment le plus frappant de son allocution a été assurément lorsqu’elle a ajouté ce qui suit :
«Notre seul regret est de ne pas pouvoir voter, sinon nous voterions pour le Oui. Chers parents d’ici et d’ailleurs, je vous exhorte à voter pour l’espoir d’une vie meilleure pour vos enfants ; voter pour le Oui est le commencement de cette vie.».
Par ce discours, les plus jeunes ont mis une pression supplémentaire sur leurs parents en les incitant à garantir leur avenir par un vote en faveur du projet de constitution.
Toutes ces interventions se sont tenues sous les regards avisés des sages du 2e arrondissement, notamment l’ancien premier-ministre, Jean EYEGHE NDONG, l’ancien maire de la commune de Libreville, Eugène MBA, et bien d’autres.
À la suite de ladite allocution qui a suscité de vives émotions, le conseiller juridique du coordinateur national, Murielle MINKOUE epse MINTSA a tenu à inviter chacune des personnes présentes à se rendre très tôt samedi dans leurs bureaux de vote afin d’éviter des longues files d’attente. Et celles qui n’ont pas encore récupéré leurs cartes d’électeurs, de le faire dès demain.
Elle a par ailleurs invité tous les partisans du oui à aller convaincre ceux qui sont encore indécis.
«Vous êtes tous ici acquis pour le Oui. Ce que je vous demande ce soir, c’est d’aller vers les autres, ceux qui sont indécis. Ceux qui pensent qu’il s’agit d’une élection de personnes. Il faut aller vers ces personnes pour leur dire non, il ne s’agit pas d’une personne, mais il s’agit de notre Constitution à tous; personne n’est propriétaire de ce document.», a-t-elle exhorté l’assistance.
La lutte contre l’abstention a également été l’un des sujets évoqués par Murielle MINKOUE epse MINTSA a aussi en effet demandé d’aller encourager les défaitistes qu’ils ont leur mot à dire dans ce vote, car, dit-elle, «Rien n’est plié d’avance, chacun de nous doit écrire l’histoire de notre pays.».
La constitution qui sera votée le samedi prochain permettrait de déterminer la suite que l’on veut donner à notre pays qui depuis le 30 août 2023 est dans une période exceptionnelle de transition. Selon Murielle MINKOUE epse MINTSA, le Gabon n’a pas la vocation d’un pays de transition, par conséquent il faut voter oui pour le projet de constitution, car c’est la seule manière de revenir à un ordre constitutionnel.
En dernier lieu, le coordinateur provincial de l’estuaire pour la campagne pour le Oui, François NDONG OBIANG a quant à lui étalé les différentes raisons qui doivent pousser les populations à aller voter pour le Oui le 16 novembre prochain.
« La constitution est la conscience d’un pays, c’est son âme. Le Gabon vous appelle à vous réapproprier votre Constitution. C’est pourquoi je m’en vais vous poser cette question : voulez-vous voir demain un homme qui épouse un autre homme ? Voulez-vous voir demain une femme qui épouse une autre femme ? Voulez-vous toujours que le président épouse une étrangère ? Alors allez dire oui à la constitution parce qu’elle ne permet pas tout ça.». À toutes fins utiles, il est essentiel de préciser que la population a répondu par la négative à cette série de questions.
Ce fut le même schéma pour les sujets relatifs à la limitation du nombre de mandats présidentiels et sur l’impossibilité du fils d’un président de succéder à son père ou l’épouse d’un président de succéder à son mari.
«Voulez-vous voir dans votre vie la chance de voir au moins quatre présidents? Alors allez dire oui, cette constitution vous le permet. L’enfant qui naîtrait Aujourd’hui et qui vivrait jusqu’à soixante-dix ans aura la chance de voir cinq présidents. Est-ce que vous voulez que l’enfant du président remplace son père ? Est-ce que vous voulez que la femme du président remplace son mari? Alors allez voter Oui à cette constitution.», a-t-il déclaré.
Cette constitution, a-t-il dit, prend en compte les questions de l’environnement, notamment en étant proposant une solution au conflit homme-faune et celle relative à l’éducation en garantissant à chaque Gabonais de poursuivre ses études supérieures dans son pays, etc.