DNI/ Suspension des partis politiques : « On ne cherche pas des poux sur la tête d’un chauve.», dixit Joachim MBATCHI PAMBOU

DNI/ Suspension des partis politiques : « On ne cherche pas des poux sur la tête d’un chauve.», dixit Joachim MBATCHI PAMBOU

Ce samedi 4 mai courant, les partis membres de l’Appel d’Angondje ont, au vue des recommandations issues du Dialogue National inclusif, fait une déclaration pour dénoncer la proposition relative à la suspension des partis politiques. Ils estiment qu’on ne peut pas rendre tous les partis politiques responsables des dérives de gouvernance constatées ces dernières années.

« Si nous avons à nous féliciter du climat qui a prévalu pendant les travaux et de la qualité des propositions émises dans les commissions qui ont examiné les questions sectorielles des politiques publiques et sociales, nous sommes cependant amenés à marquer notre embarras face à certaines résolutions proposées par la commission politique notamment celles relatives à la suspension des partis politiques […].», a dénoncé Joachim MBATCHI PAMBOU, porte-parole des partis membres de l’Appel d’Angondje.

Cette suspension des partis politiques, selon ce dernier, découlerait du chaos observé dans la gestion de l’appareil étatique des dernières années, surtout après l’AVC du président Ali Bongo Ondimba survenu en 2018. Malgré l’incapacité évidente de l’ancien président à continuer à diriger le pays, certains acteurs politiques auraient privilégié leurs intérêts personnels, en refusant de déclarer la vacance du pouvoir.

Pour Joachim MBATCHI PAMBOU, tous les hommes politiques doivent payer mais au prorata de leurs fautes.

Il estime aussi que les «coupables, les vrais sont connus de tout le monde.». C’est pourquoi il va convoquer un proverbe très connu dans le pays, lequel dit: « qu’on ne cherche pas des poux sur la tête d’un chauve.».

«En effet, étendre la responsabilité du chaos dans lequel se trouve notre pays à tous les acteurs politiques apparaît comme une subtile manœuvre de vouloir laisser s’échapper les véritables coupables. Charles Pasqua appelait cela, créer une affaire dans l’affaire pour embrouiller et conduire tout le monde à l’abandon.), a-t-il martelé.

Jessy MBOUKOU

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