Référendum : Murielle MINKOUE epse MINTSA délègue des émissaires auprès des femmes commerçantes du 2e arrondissement pour un vote massif du OUI
Empêchée par un calendrier trop chargé en cette période de campagne référendaire, Murielle MINKOUE epse MINTSA a envoyé, ce jeudi 14 novembre courant, des émissaires pour rencontrer les femmes commerçantes des marchés du 2e arrondissement de la commune de Libreville, notamment celles exerçant dans les marchés de Nkembo, Rio et celui du PK5, en vue d’inciter ces dernières à voter massivement pour le Oui lors du scrutin référendaire prévu le 16 novembre prochain.
C’est sous une pluie battante que Landry MENGA, responsable de mission, et ses compagnons sont allés rencontrer les femmes commerçantes du marché de Nkembo en mi-journée. Sur place, ils ont fidèlement livré le message du membre de la coordination nationale pour la campagne pour le Oui, Murielle MINKOUE epse MINTSA.
Landry MENGA en prenant la parole, a d’abord adressé les encouragements de madame Murielle MINKOUE epse MINTSA à l’égard de ces femmes battantes, qui malgré les intempéries, restent fidèles à leurs postes afin de nourrir leurs familles. En outre, il a livré le contenu du message de sa mandante.
«Le message de madame Murielle MINKOUE epse MINTSA est clair et simple : c’est de vous demander d’aller voter massivement le oui le samedi 16 novembre prochain. Et pourquoi voter le Oui ? Parce que le projet de constitution dont il s’agit, c’est l’avenir de notre pays, c’est un nouveau Gabon.», a-t-il déclaré.
Accablés par la pluie, Landry MENGA et les siens ont malgré poursuivi leur mission en après-midi, notamment dans les marchés de Rio et du PK5. Le message est demeuré le même : sensibiliser ces femmes commerçantes à aller voter pour le Oui, synonyme d’un avenir radieux.
Il va sans dire que Landry MENGA a donné des consignes très claires pour le jour du vote aux commerçantes des marchés susmentionnés.
«Lorsque vous irez voter samedi, vous aurez un bulletin vert et un bulletin rouge. Pour le oui, c’est le bulletin vert, qui représente l’espoir, l’avenir, le rêve que nous avons toujours fait pour le Gabon. C’est celui-là qu’il faut mettre dans l’urne. Et pour le rouge qui indique le sang, les choses qui n’avancent pas, vous le mettez dans la poubelle.», a-t-il orienté.
Les émissaires du membre de la coordination nationale pour la campagne pour le Oui ont fait savoir à ces vaillantes femmes qu’ils n’étaient pas venus les mains vides. Ils ont en effet remis à ces dernières des cartons de tee-shirts, des livres sur le projet de constitution en «français facile » et des petites enveloppes pour les soutenir.
Pour Chantal BIDZO, commerçante de poisson au marché de Nkembo, le choix du oui est une manière de valoriser la femme gabonaise.
«Je vais donner la principale raison qui me pousse à approuver le oui. En effet, depuis trop longtemps, dans notre pays, la première dame a toujours été une femme venue d’ailleurs. Cela montre que la femme gabonaise n’est pas valorisée. Mais désormais, avec cette nouvelle constitution, la première dame sera une gabonaise, peu importe son ethnie, le plus important ce qu’elle soit une gabonaise. J’approuve cette constitution rien que pour cet article qui dit que la première dame du Gabon doit être une gabonaise.», a-t-elle indiqué.
C’est dans une liesse populaire que les émissaires de madame Murielle MINKOUE epse MINTSA se sont séparés avec les femmes commerçantes du 2e arrondissement de la commune de Libreville. Ces dernières quant à elles ont chacune promis voter massivement pour le Oui le samedi 16 novembre prochain.