François NDONG OBIANG : le référendum à venir n’est pas un vote pour ou contre Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA
Le samedi 19 octobre dernier, le premier vice-président de l’Assemblée nationale de la transition, François NDONG OBIANG a sensibilisé tous les fils et filles du deuxième arrondissement de Libreville, sur l’importance du référendum constitutionnel du 16 novembre prochain, tout en précisant que ce scrutin n’est pas un vote en faveur ou non du président de la transition, mais un acte de citoyenneté pour doter le Gabon d’une nouvelle Constitution. Plusieurs cadres politiques originaires dudit arrondissement ont pris part à cet événement, notamment l’ancien premier ministre, Jean EYEGHE NDONG, l’ancien maire de Libreville, Léandre NZUE, la ministre de la réforme des institutions, Murielle MINKOUE epse MINTSA, etc.
Réunis au sein de l’École Catholique Saint-Michel de Nkembo, les habitants du deuxième arrondissement de Libreville ont en effet été édifiés samedi dernier, par le premier vice-président de l’assemblée nationale de la transition, sur l’importance des choix cruciaux qu’ils devront effectuer durant cette période de transition pour un meilleur avenir du Gabon, et plus particulièrement lors du référendum constitutionnel qui se tiendra le 16 novembre 2024.
«La période de transition actuelle revêt une importance cruciale et fondamentale pour notre nation, car elle représente une opportunité inestimable de redéfinir notre trajectoire politique et sociale. C’est le moment de poser les fondations d’une gouvernance transparente et inclusive, où chaque Gabonais a sa voix.», a expliqué François NDONG OBIANG.
Il a par la suite ajouté que:« Le référendum à venir est donc un moment clé dans ce processus, car il permettra à notre peuple de s’exprimer directement sur les réformes nécessaires et les choix qui façonneront notre avenir commun. En participant à ce scrutin, nous affirmons notre engagement envers la démocratie et la souveraineté populaire.».
Au regard de la prolifération des associations et partis politiques qui disent soutenir l’action du CTRI et son président, et de l’autre côté des personnalités politiques qui se prononcent contre ce dernier, le projet de constitution est devenu une affaire de qui aime ou non le chef de l’État. En effet, les uns se prononcent en faveur de celui-ci en soutien au président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, et les autres avancent des critiques acerbes contre ledit projet de constitution en guise de refus de sa gouvernance.
C’est à ce titre que François NDONG OBIANG a précisé qu’il ne s’agira pas, au jour du scrutin référendaire, de voter en faveur ou en défaveur du président de la transition comme cela se laisse entendre dans l’opinion. Mais il est question de doter le pays d’une nouvelle constitution.
«Ce référendum n’est pas une élection qui nous fixe sur un choix de personne, c’est plutôt un acte de citoyenneté, un moyen de faire entendre nos aspirations et de tracer ensemble la voie d’un Gabon uni, fort et résilient.».
En effet, pour le premier vice-président de l’assemblée nationale, «Nous ne sommes pas ici face à une élection partisane, où les partis s’opposent et se confrontent sur des projets de société.».
Car, depuis un certain temps, dit-il,«Nous avons l’impression d’être confrontés à un conflit personnel ou de personnes, ou tout ce qui émane de l’adversaire est perçu comme détestable et tout ce qui vient de celui qu’on affectionne est jugé favorable. Il est crucial de rappeler que la constitution n’est pas l’affaire du président OLIGUI NGUEMA ou l’affaire d’un clan, d’un parti politique, d’une tribu ou d’une région. C’est l’affaire de tous les Gabonais!».
Pour le référendum constitutionnel du mois prochain, François NDONG OBIANG a invité le peuple gabonais à la cohésion et à l’unité nationale, car selon lui, c’est ensemble que la construction du Gabon sera possible.
Il n’a pas manqué d’exhorter tous les Gabonais a bien lire le texte de constitution qui leur sera proposé en vue d’apprécier ses aspects novateurs et son intérêt pour le Gabon. Il n’y a pas que les quelques articles à caractère politique qui doivent retenir leur attention, mais aussi les articles qui traitent des aspects sociaux dont contient ledit texte de constitution.