2e arrondissement de Libreville : Murielle MINKOUE epse MINTSA prend connaissance des difficultés des commerçantes

2e arrondissement de Libreville : Murielle MINKOUE epse MINTSA prend connaissance des difficultés des commerçantes

Le dimanche 08 septembre 2024, la ministre de la réforme des institutions, et par ailleurs originaire du deuxième arrondissement de Libreville, Murielle MINKOUE epse MINTSA, a échangé avec toutes les commerçantes de son arrondissement au sein de l’école publique Martine OULABOU. Il s’est agi pour la ministre à l’occasion de cette première rencontre avec celles-ci, de recenser l’ensemble des difficultés qu’elles font face au quotidien dans le cadre de leurs activités. Aussi, en prélude au référendum, Murielle MINKOUE epse MINTSA a exhorté ses soeurs et filles à prendre une part active.

Depuis sa prise de fonction en qualité de ministre au sein du gouvernement de la transition, Murielle MINKOUE epse MINTSA ne s’était jusqu’ici jamais entretenue avec les commerçantes de son fief politique, notamment le deuxième arrondissement de Libreville.C’est fort de ce constat que la membre du gouvernement, assisté par le délégué spécial de cet arrondissement, a organisé la rencontre du dimanche dernier.

Ladite rencontre a permis à Murielle MINKOUE epse MINTSA d’échanger à battons rompus avec ces commerçantes. Ces dernières se sont en effet saisies de cette opportunité pour évoquer leur difficile quotidien dans les marchés de l’arrondissement cité plus haut.

Une vue partielle des commerçantes du deuxième arrondissement.

Selon madame NGO A. Hubertine, commerçante au PK 5, leurs difficultés sont essentiellement les suivantes :

«Notre première préoccupation c’est que la gabonaise est écrasée par nos amis, ressortissants venus d’ailleurs. Deuxièmement, nous ne pouvons pas concurrencer parce que notre État ne nous vient pas en aide, nous exerçons ce métier avec les moyens de bord.», a-t-elle martelé.

Un discours corroborer par maman MASSOLO Alphoncine. « Nous sommes les commerçantes les plus démunies. Ce sont les étrangers qui ont le pouvoir.», s’est-elle plainte.

Le chapelet de difficultés propres aux cinq marchés du 2e arrondissement porté par ses commerçantes, a été attentivement entendu par la membre du gouvernement. Ainsi, elle a encouragé ces femmes commerçantes à se constituer en association et en coopérative pour une meilleure organisation. Cela les rendrait plus fortes et plus dynamiques. Selon elle, c’est ainsi que fonctionnent nos frères et sœurs venus des pays amis.

«Donc qu’elles soient plus dynamiques, elles le sont déjà, mais qu’elles soient mieux organisées en association pour conjuguer leurs efforts, et vendre des produits issus de leurs cultures, de leurs efforts ou de celles d’autres Gabonaises et Gabonais. », a déclaré Murielle MINKOUE epse MINTSA.

« Il y a les femmes du PK5 qui demandent la construction d’un marché parce qu’elles vendent sur la route, ce qui n’est pas déjà normal.», s’est-elle exprimée sur la situation particulière des commerçantes de ce quartier.

Pour les rassurer, elle a déclaré ce qui suit :« Nous allons voir au 2e arrondissement s’il y a un emplacement identifié pour la construction d’un marché. Nous allons faire un travail avec le délégué spécial et les autorités pour voir dans quelle mesure satisfaire cette doléance essentielle pour celles qui vendent au PK5.».

La ministre a également profité de cette rencontre pour solliciter la participation massive des femmes commerçantes du 2e arrondissement au référendum qui se tiendra d’ici la fin de l’année 2024.

«[…] je les ai invitées à participer massivement à ce référendum en allant voter en toute âme et conscience. Mais en leur disant que le projet qui leur est soumis est un projet pour l’avenir de notre pays. Un projet qui est le fruit de 38.000 Gabonais qui ont contribué au Dialogue National. C’est le fruit de la réflexion de 680 Gabonais qui ont participé au Dialogue National.», a-t-elle déclaré au cours de l’interview.

«Donc la constitution qui sera soumise au référendum est nécessairement le fruit de la réflexion des Gabonais. Il ne pas être un document qui va à l’encontre des intérêts des Gabonais. Nous avons pour ambition au gouvernement de la transition avec le CTRI, de développer notre pays, mener notre pays vers l’essor de notre félicité.», a conclu Murielle MINKOUE epse MINTSA.

Jessy MBOUKOU

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