Saisine de la commission africaine des droits de l’homme: « il n’existe aucune charge, aucune victime et aucune plainte » affirment les avocats de HPO

Saisine de la commission africaine des droits de l’homme: « il n’existe aucune charge, aucune victime et aucune plainte » affirment les avocats de HPO

Dans un entretien conjoint accordé aux médias gabonais Dépêches 241 et Gabon Média Time il y a (2) deux jours, les avocats français de l’ex ministre des mines, Hervé Patrick OPIANGAH, accusé pour inceste et en exil forcé depuis plus de cinq mois, ont dénoncé une cabale politique déguisée en procédure pénale car le dossier serait vide.

Interrogés par les médias susmentionnés en rapport avec leur saisine de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en début de ce mois, ayant pour objectif, selon les avocats Marc et Julien Bensimhon, de condamné l’État gabonais pour violation des droits de l’homme pour des sévices commis contre Hervé Patrick OPIANGA dans une affaire pénale reposant sur un dossier vide.

C’est fort de ce constat que les avocats français de l’homme d’affaires gabonais dénoncent un acharnement judiciaire contre leur client. Selon en effet leur affirmation « il n’existe aucune charge, aucune victime et aucune plainte» contre Hervé Patrick OPIANGAH.

Ils ont rappelé que leur client est poursuivi par la justice gabonaise pour «inceste» sur l’une de ses filles, Elisabeth, alors que cette dernière a clairement affirmé devant le procureur général et le juge d’instruction « qu’il ne s’était rien passé, qu’aucun fait de ce type n’a été commis sur sa personne.».

«Malgré l’absence de plainte déposée, le procureur général a lancé la procédure judiciaire pour inceste contre Hervé Patrick OPIANGAH. », s’est indigné Me Julien Bensimhon.

Il n’arrive pas à croire que dans un pays de droit comme le Gabon, une personne soit poursuivie alors même qu’«il n’existe aucune preuve matérielle, il n’existe aucun élément à charge et il n’existe aucune plainte déposée.». C’est malheureux le cas de son client Sieur Hervé Patrick OPIANGAH qui a été forcé de s’exiler afin d’échapper à une justice «politique».

Cet «acharnement» de la justice gabonaise contre Hervé Patrick OPIANGAH, a poussé ses avocats à asseoir l’hypothèse d’un complot politique et judiciaire perpétrés contre leur client. Pour Marc et Julien Bensimhon, Hervé Patrick OPIANGAH est en réalité poursuivi pour ses opinions politiques, notamment pour avoir osé décider d’appeler à voter le Non lors du référendum de novembre 2024.

Pour eux, ce qu’il faut retenir de la saisine de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples est d’une part, parce qu’Hervé Patrick OPIANGAH n’arrive pas à obtenir justice dans son propre pays. Il a déposé plainte mais elle n’avance pas. Et d’autres part, l’objectif de cette saisine est de faire en sorte que les droits de leur client soient préservés, et surtout que le Gabon soit condamné pour des violations des droits de l’homme contre Hervé Patrick OPIANGAH.

Selon les avocats de l’ex-ministre des mines, la seule manière pour la justice gabonaise de pouvoir encore sauver la face, c’est de rapidement «prendre position» dans cette affaire avant la décision de l’instance supranationale qu’ils ont saisie.

Jessy MBOUKOU

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