Présidentielle 2025: Joseph Lapensée Essingone veut mettre une rupture totale avec le système Bongo-pdg

Le mercredi 02 avril 2025, «le candidat de la rupture et du rassemblement», Joseph Lapensée Essingone, a tenu un grand meeting de campagne au Rond-point de Nzeng-Ayong (6e arrondissement de Libreville) au cours duquel il a affirmé son intention, dès son accession à la magistrature suprême, de rompre avec le système Bongo-pdg qui persiste malgré l’avènement des militaires au pouvoir, avec un projet de société de 20 axes dont le l’épine dorsale est le premier axe.

Joseph Lapensée Essingone s’est présenté aux populations de Nzeng-Ayong et ses environs comme un candidat assermenté dans les questions de gestion de la chose publique. Économiste fiscal depuis plus de vingt (20) ans dans l’administration gabonaise, il a assuré connaître les remèdes appropriés au cas Gabon. Selon lui, l’élection présidentielle du 12 avril prochain donne au peuple gabonais de sortir du Gabon qui fait honte à tout le monde, pour un nouveau Gabon dans lequel tout le monde marchera la tête haute. Et pour ce faire, il faudrait s’attaquer à l’opiniâtre système Bongo-PDG.
D’après Joseph Lapensée Essingone, même s’il a un projet de société, l’enjeu de cette élection ne sont pas les projets de société des candidats, mais la lutte pour mettre fin à un système qui a asservi le peuple gabonais depuis des décennies. Le système Bongo-pdg qui, au lendemain du Coup d’état du 30 août 2023, tout le monde croyait libérateur, s’est malheureusement avéré la poursuite du même système.
«Ceux qui ont perdu le pouvoir dans les urnes, l’ont retrouvé par les armes.», a-t-il dénoncé.
Toutefois, a-t-il dit, j’ai un projet de société de 20 axes, dont le premier est le plus important. «Le premier axe qu’il faut mettre en place cest la restauration de l’État de droit, l’autorité de l’État, parce que dans le régime Bongo-PDG que je combats aujourd’hui, il y avait trois maîtres-mots.», a déclaré Joseph Lapensée Essingone.
Il s’agit premièrement notamment, d’après lui, de l’expression :« Le mouton broute là où il est attaché.». Cela voudrait dire, dit-il, qu’on vous donne des salaires de misère et pour joindre les deux bouts vous êtes obligés de voler. Et le système Bongo-PDG aime les voleurs car «la bouche qui mange ne parle pas.». Le deuxième cancer c’est «le chien aboie la caravane passe.». En d’autres mots, cela signifie que même quand vous voulez, vous vous foutez de ceux qui vous critiquent.
Enfin, le cancer le plus important, celui qui a conduit le Gabon dans l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui, est selon lui, la célèbre expression du système Bongo-PDG qui dit: « Je peux faire d’un chien un ministre et d’un ministre un chien.». Ce qui expliquerait pourquoi au Gabon on peut voir des gens qui n’ont aucun bagage intellectuel occuper de hauts postes de la république. Et ceux qui ont des diplômes les servir de larbins. Joseph Lapensée Essingone a déclaré qu’il mettrait fin à tout ce désordre lorsqu’il sera aux affaires.
Pour ce dernier, il est absurde que le Gabon ait des autorités qui ne jouissent d’aucune légitimité auprès du peuple parce qu’elles sont des voleuses. Désormais il faudrait, dans le «nouveau Gabon», avoir des dirigeants respectés parce qu’ils seront choisis au mérite.
L’ autre point essentiel de son projet de société, c’est la mise en place d’une politique de natalité bien huilée. Pour Joseph Lapensée Essingone, pour porter l’économie gabonaise, le pays a besoin des bras, car sans hommes, le Gabon ne sera pas capable de porter des chantiers d’envergure qui permettront d’impulser le développement du Gabon. Une économie forte nécessite non seulement une main-d’œuvre importante, mais aussi des consommateurs.
Joseph Lapensée Essingone a invité le peuple gabonais à bien voter le 12 avril 2025.«Bien voter le 12 avril 2025, c’est voté le candidat Joseph Lapensée Essingone.», a-t-il déclaré. Concernant la communauté Chrétienne en grande majorité au Gabon, il leur a demandé «de ne pas sortir des urnes avec un péché de plus.», car voter un candidat autre que lui, serait comme commettre un péché.